Compte rendu de la visioconférence tenue entre l’intersyndicale et la rectrice de l’académie de Lille. Le compte rendu est celle des note de la camarade du Sundep Solidaires Sud Enseignement privé présente.
Compte-rendu Audience Rectorat (visio) du 2 avril 2020
Étaient présents :
Madame la Rectrice V Cabuil
le directeur de cabinet, le Secrétaire Général ,le Secrétaire Général adjoint (Ressources Humaine les DASEN 62 et 59.
Syndicats :
Action et Démocratie CGC, FO, CGT éduc’action, FSU, SNE SNALC, SUNDEP Solidaires, SUD Éducation,
Début de la séance 16h10,
L’audience fait suite au courrier intersyndical à la rectrice du 20 mars 2020.
1°) Résumé des propos d’introduction de Madame la rectrice :
La continuité pédagogique est un mot extrêmement large, c’est, en fait de continuer à donner un semblant de réalité.
Tout n’a pas été réalisé parfaitement mais je n’ai pas non plus de culpabilité car dans cette situation inédite, les informations arrivent au jour le jour et il faut s’adapter. Si vous avez ressenti des défauts de communication, ce n’était pas intentionnel car il nous a fallu mettre en place des choses rapidement.
La première urgence a été l’accueil des enfants des personnels soignants. Dans cette crise sanitaire, je rappelle la grande mobilisation des soignants, la priorité est d’être à leurs côtés. Nous y sommes bien arrivés puisque nous accueillons en moyenne environ 900 jeunes dans le 59 et environ la moitié dans le 62, dans un nombre d’écoles plutôt très important avec la règle de ne pas faire de groupes de plus de 5 enfants pour les moins de 5 ans et ne pas faire de groupes de plus de 10 enfants pour les plus de 5 ans. L’ensemble des enfants accueillis sont essentiellement dans le premier degré, seulement une trentaine en collège. L’accueil se fait sur la base du volontariat et nous ne manquons pas de volontaires, durant la semaine mais aussi le mercredi et les jours fériés.
Le personnel soignant ayant besoin en priorité des protections, tous les masques récupérés ont été donné aux soignants, aux hôpitaux.
Après ce bilan de début de crise, nous pouvons maintenant adopter un fonctionnement qui est moins d’urgence mais plutôt sur du long terme.
Les vacances qui arrivent signifient : arrêt de travailler pour les élèves, pour les professeurs et pour les personnels de direction tout en veillant à ce que les personnes qui sont volontaires pour continuer à accueillir les enfants puisse continuer avec l’appui des collectivités.
Notre ministre souhaite aussi que nous offrions une aide du type “stage de soutien”….sur la base du volontariat pour que les élèves, qui n’ont pas pu se mettre dans le bain tout de suite, se remettent à niveau.
La continuité pédagogique est appréciée par la grande partie des familles qui peut s’en saisir. Nous nous rendons compte que pour certaines d’entre elles c’est particulièrement difficile. Nous sommes dans une académie où un certain pourcentage d’élèves sont en situation fragile, cela provoque des difficultés pour la continuité pédagogique. La priorité est de ne laisser aucun élève sur le chemin et cela passe avant la volonté de boucler le programme de telle ou telle classe. Il faut lutter contre toutes les formes de décrochage numérique par exemple. Pour tenir compte de tout cela, des stratégies ont été développées et maintenant recentrées autour d’un accord avec la Poste (aide à la distribution de documents, lien avec les familles, envoi à la poste de manière numérique et ils se chargent de l’impression et de l’acheminement). Malgré tout il y a des enfants en ruptures et il faut l’éviter.
L’école doit essayer de ramener un peu de normalité.
Un message est passé au travers des mails des inspecteurs pour qu’il n’y ait pas de surinvestissement de l’espace numérique, pour qu’on ne se lance pas dans des évaluations qui pourrait générer du stress, on doit être dans une bienveillance généralisée entre nous et pour les élèves, nous ne regarderont surtout pas après qui a fait quoi, pas d’ambiance délétère, il faudra toute notre énergie.
2°) Résumé des échanges entre les syndicats et l’administration:
Question :
L’accueil est une priorité et a été élargi mais l’absence de masques est un réel problème pour nos collègues. Nous voudrions des précisions sur l’obtention de gel hydroalcoolique et sur le nettoyage régulier des surfaces. La distance à respecter est très difficile à mettre en oeuvre avec des enfants. Une question se pose aussi au niveau de la responsabilité des collègues.
Réponse :
L’appel a été fait sous la forme de volontariat et il y a beaucoup d’établissements ouverts qui accueillent très peu d’élèves, il y a donc de la place pour les enfants des pompiers, forces de l’ordre…il n’y a pas besoin d’appel à plus de volontaires. Sur le site du ministère, il y a la FAQ avec les consignes à respecter mais c’est vrai que cela n’est pas simple à réaliser avec de jeunes enfants. Si il y avait des retours quant à un non respect des normes d’hygiène, il faut nous le signaler pour que les collectivités concernées soient contactées et pour résoudre le problème. Il n’y a pas eu de retour pour l’instant mais il ne faut pas hésiter. Des masques (pour les personnels au contact avec les enfants exclusivement) vont arriver dans les établissements dès le début de la semaine prochaine. Le service d’accueil est placé sous la responsabilité de l’Etat, déplacements, accidents de travail, …la question des vacances est travaillée actuellement au ministère.
Question :
La mise en place a été très rapide, on comprend bien, mais il y a eu un certain nombre d’injonctions contradictoires dès le vendredi 13 puis le dimanche 15 au soir et le lundi 16 mars qui ont créées beaucoup de confusions. D’autre part, il y a eu des divergences parmi les inspecteurs qui interprétaient les textes avec leur sensibilité. Les choses se sont améliorées depuis, mais il reste quelques anomalies comme des demandes des inspecteurs via les directeurs pour solliciter fortement les personnes pour faire du volontariat alors que ceux qui restent à la maison, réalise beaucoup de travail et qu’il faut faire confiance pour leur choix de ne pas être volontaire. Il nous faudrait un message plus clair à ce niveau là.
Réponse :
La situation de fermeture des écoles s’est fait dans un contexte d’urgence et les instructions ont été en effet contradictoires entre le vendredi et le dimanche soir mais cette urgence n’a pas été facile à gérer, en terme de prises de décisions. Sur la question de se culpabiliser, tout le monde a essayé de faire au mieux et dans l’urgence tout n’est pas parfait. Par exemple concernant l’utilisation des outils numériques la consigne a été : communiquez, communiquez, communiquez et comme tout ne marche pas toujours bien, (l’ENT qui a des soucis assez souvent) on a donc utilisé des logiciels qui ne sont pas dans les clous pour la loi générale de protection des données personnelles maintenant qu’on s’installe dans le temps il va falloir corriger cela et n’utiliser que les systèmes Cned, ENT, …Si les problèmes de communication persistent, peut-être que les solutions utilisées en premier, dans l’urgence du début, continueront à être utilisés mais ce n‘est pas souhaitable. Nous travaillerons d’ailleurs ensemble sur l’après.
Un appel au volontariat, c’est différent que de faire des pressions en demandant pourquoi vous n’êtes pas volontaire, soyons extrêmement vigilant avec celà. Si on n’est pas volontaire soit on travaille chez soi parce qu’on a les moyens de le faire, soit on est en autorisation spéciale d’absence, ou on est en congés maladie. Attention l’esprit doit rester la bienveillance et il y a des retours de la FCPE qui précisent que : à tel endroit, on a donné trop de travail, à tel endroit, on a donné des notes, nous essayons à ce moment là de faire du lien, sachant que les personnes veulent bien faire. Même, parfois les inspecteurs voulant bien faire vont trop loin, cela est du au stress de la situation. On régule. Nous sommes une collectivité.
Question :
Les demandes d’utilisation d’outils non conforme à la loi de protection des données personnelles ne vient pas des collègues mais des chefs d’établissement. Il serait bon que les choses soient rappelées au niveau de l’académie pour que ça cesse. Concernant l’utilisation du matériel personnel, les collègues font d’énormes efforts pour les utiliser ainsi que les connections, rien n’est ni financé, ni fourni. Il est aussi très dangereux que les collègues utilisent leurs mails personnels, …Vous avez une obligation de protection des personnels,il est urgent de donner des recommandations, ou des mises en garde.
Réponse :
Pour expertiser les outils et les situations concernant la protection des données, le service numérique du rectorat est là. Si l’ENT fonctionnait parfaitement, ce serait merveilleux, du coup, on peut comprendre que certains établissements aient eu recours à d’autres systèmes. Toute initiative n’est pas forcément mauvaise, il fait expertiser.
Sur la question de l’utilisation du matériel personnel, forfait personnel, on s’engage bien sûr à rembourser tous les frais que les personnels auraient eu et qui seraient dus à ce mode de travail particulier.
La question de la mise en visibilité de numéros ou d’adresses mails personnelles est très problématique, il faut être très prudent. Une lettre de recommandations va être envoyée aux chefs d’établissement. Nous remercions les CPE et les AED qui fournissent beaucoup de travail en ce moment, en appelant, en maintenant les permanences téléphoniques. Un personnel qui ne veut pas utiliser son téléphone peut leur demander. Un personnel qui ne veut pas utiliser son matériel peut se mettre en autorisation spéciale d’absence.
Question :
Les informations qui passent par les chefs d’établissement, ne parviennent pas toujours aux collègues, par exemple, le rappel sur le logiciel “discord”. Serait-il possible d’envoyer aux collègues en même temps qu’aux chefs d’établissements.
Réponse :
Une information, une sorte de charte, sera mise sur le site académique.
Question du SUNDEP Solidaires :
Plusieurs points :
Certaines personnes, comme les AESH, prennent beaucoup de risques. Pouvons-nous avoir plus de clarté quant aux informations ou demandes du rectorat transmises par le biais des chefs d’établissements, car les interprétations des chefs d’établissements ne sont pas toujours en adéquation avec ce que le rectorat envoie.
Comment allez-vous faire pour que toutes les plateformes utilisées, dans l’enseignement privé, qui ne seraient pas recommandées par le rectorat, ne le soient plus ?
Au sujet des notes qui sont mises sur le travail fait en ligne, ce n’est pas possible d’en tenir compte étant donné les inégalités de condition de travail et d’accès aux outils informatiques pour les élèves.
La reprise des cours se fera au même niveau qu’à la fermeture des classes car un certain nombre d’élèves n’auront pas eu accès aux cours en ligne.
Les conditions de travail des enseignants sont dégradées par une surcharge avec une double journée, beaucoup de pressions des chefs d’établissements pour des contrôles ou autres choses même non demandées par le rectorat, c’est une sorte de surenchère.
Réponse :
Sur la question de la sécurité, ce point est prioritaire pour nous comme pour notre ministre. C’est notre responsabilité d’employeur, il faut absolument que les conditions sanitaires soient respectées dans les établissements. Si il y a le moindre problème dans un établissement, il faudra absolument nous le faire savoir pour que la situation soit rectifiée.
Sur la communication par voie hiérarchique, les messages adressés aux chefs d’établissements sont d’utiliser des outils informatiques “agréés” et de veiller à ne pas faire d’évaluations notées pouvant compter dans le contrôle continu car cela crée effectivement un stress inutile dans les familles et il faudrait bien connaître les conditions (les inspecteurs ont fait d’ailleurs des messages aux professeurs dans ce sens). Les évaluations doivent être de type auto-évaluations ou de type formative, elles ne doivent pas compter dans une moyenne. Ce sera écrit vraisemblablement de façon plus formelle à l’échelle nationale. Les chefs d’établissements sont en grande majorité convaincu de cela aussi. Si ce n’est pas le cas, il ne faut pas hésiter à faire remonter via les inspecteurs, via les dsden ou autre. Il y a aussi un numéro de téléphone (un par département et un pour le premier degré, un pour le second degré). Les doyens ont envoyés, directement aux chefs d’établissement, hier, des recommandations venant de l’inspection académique, dans ce sens.
Les doubles journées voire triples journées des enseignants, quand ils ont des enfants, on réfléchit à la prise en compte de ce surcroît de travail.
Question :
Blackboard et ma classe à la maison fournissent-ils toutes les garanties de confidentialité pour les données personnelles ?
Il y a une demande de remontées de la part des chefs d’établissements
de vérification des devoirs effectués par les élèves qui crée encore une surcharge de travail pour les enseignants.
A la reprise, il faudra moins d’effectif par classe, un recrutement de profs pour pallier au décalage de l’apprentissage des élèves.
D’un point de vue psychologique, la situation est très dure aussi pour les élèves, il faut considérer que le programme s’est arrêté le jour de la fermeture des écoles. on ne peut pas considérer que le programme sera fait normalement.
Réponse :
Il est vrai que la situation d’avancée du programme n’est pas normale. Il n’est pas question de gérer les emplois du temps actuellement comme les emplois du temps présentiels, ce ne serait pas gérable pour les familles comme pour les enseignants (on ne peut pas rester une longue durée devant un écran). Certains enseignants sont partis “tout feu tout flamme” mais attention à l’épuisement car la reprise ne sera pas simple. Il faut faire retomber la pression des enseignants. Consolider les notions ce sera déjà très bien. Les inégalités selon les familles se sont exacerbées. Ce sujet est discuté à l’échelle nationale. La reprise sera différente selon la date et la manière dont on sera déconfiné.
La demande de remontées journalières ne doit en aucun cas être un flicage, le but doit seulement être de résoudre des situations problématiques.
Question du SUNDEP Solidaires :
Les sujets de l’E3C n°2 sont arrivés dans la banque nationale de sujets , cela est contradictoire par rapport au fait d’arrêter la progression dans le programme, qu’est-ce que cela signifie ?
Réponse de Madame la Rectrice :
“Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise,(..) on ne les avait pas à l’heure voulue pour les épreuves de l’E3C n°1, vous les avez là peut-être pour l’E3C n°2 de l’année d’après qui sait ! !!)”. Le ministre parlera sur ce sujet.
Question du SUNDEP Solidaires :
Au niveau des remplaçants ou des personnels en situation précaire, est-ce que leur contrat sera prolongé ? Par exemple un remplaçant d’un professeur absent quinze jours, comment cela se passe-t-il pour son salaire ?
Réponse :
Prolongation automatique, systématique de l’ensemble des contrats selon un principe de bienveillance et de confiance dans l’organisation que cela permet pour la continuité pédagogique. Pas d’inquiétude par rapport à cela. réponse aussi à un cas particulier : celui des assistants étrangers UE ou hors UE, nous sommes en train de voir des solutions avec la DIRECCTE pour qu’ils soient accompagnés et protéger.
Question :
Pour les contractuels, même si les chefs d’établissements n’ont pas fait de demandes de prolongation, le renouvellement se fera-t-il automatiquement ?
Réponse :
On est sur la prolongation automatique de l’ensemble des contrats. Si il y a des besoins à pourvoir, on étudie la possibilités d’utiliser nos ressources, notamment en TZR, la seule limite est que dans le contexte actuel, nous n’allons pas établir de nouveau contrat ex nihilo.
Question :
A t-on les chiffres de la situation actuelle sur la confirmation des voeux sur Parcoursup ?
Réponse :
On n’a pas les chiffres, il y a quelques jours les remontées étaient légèrement inférieure à l’année dernière à la même époque , mais les élèves se connectent en général au dernier moment. Pas d’inquiétude particulière.
Question :
Pour les vacances de printemps et le soutien scolaire, diviser les élèves en deux catégories pose problème. Le personnel a besoin de vacances et les parents demandent aussi du repos pour leurs enfants et pour eux-même.
Réponse :
N’oublions pas que le soutien est proposé complètement sur la base du volontariat des enseignants mais aussi des familles. Le soutien ne correspond pas à une avancée du programme mais plutôt en terme de compétences.
Question :
Les élèves en situation de Handicap ou en SEGPA, ….la fracture numérique est très problématique même si la Poste remet des dossiers (de parfois trente pages) aux familles, la situation sociale est très compliquée.
Les inégalités sont exacerbées et les tensions, entre le personnel et la direction, qui existaient déjà dans certains établissements aussi.
Les enseignants en lycée pro, les profs qui ont 18 h avec 18 classes, ont un très très grand nombre d’élèves à suivre et n’en peuvent plus.
Réponse :
On a eu du mal à gérer les élèves en situation de Handicap. Il y a des ressources qui apparaissent mais les situations sont individuelles. On essaie d’y travailler.
Pour les lycées pro, c’est aussi compliqué, il y a peu d’offres du cned sur les matières professionnelles et le professionnel c’est un enseignement difficile à faire à distance.
Le message donné aux enseignants est de faire ce qu’il est possible de faire, attention à l’épuisement. Il faudra tirer des conclusions et réfléchir après pour faire avancer les choses.
De superbes cours sont faits mais il faut faire attention à la diffusion de celui-ci qui doit être pour tous les élèves. Malheureusement, certains élèves ne les auront pas et au moment de la reprise, il faudra en tenir compte. D’où cet enjeu majeur de raccrocher tous les élèves.
Les classes vont être de niveaux encore plus diversifiés qu’avant, cela risque d’être épuisant.
Question :
A propos de la carte scolaire, les dotations en poste sont insuffisants et malheureusement, à cause de la crise, les besoins vont encore augmenter. Nous souhaitons que tous les comités techniques soient reportés et tous les postes maintenus. La seule possibilité serait de créer des postes, là où le besoin se fait sentir ; il y a déjà eu une ouverture avec les recommandations faites pour le premier degré. Qu’en est-il du second degré ? Comment les CT pourraient se tenir alors qu’il n’y a pas de moyens de contacter les personnes …Le gouvernement ne doit pas profiter de la situation pour supprimer des postes.
Réponse :
La rentrée prochaine doit être préparée et il faut donc qu’il y ait des mouvements de personnel, des consultations d’instance, des ouvertures selon les besoins pas que des fermetures. Il faut donc que les organisations syndicales soient consultées. J’espère que vous aurez quelques bonnes nouvelles par rapport à l’existant, un travail est refait. La carte prévue ne vous satisfaisait pas de toute façon, donc on ne peut faire que mieux.
Les CT ne seront pas reportés car les étapes doivent être assurées étant donné que la date de reprise est incertaine et que les personnels du rectorat travaillent dans des conditions difficiles. Pour la date du 1er septembre, pour la rentrée, les élèves et les professeurs doivent être affectés et il est complètement exclu que le personnel des services académiques soit priver totalement de vacances.
Question :
Pour les GRETA, les personnels ont des problèmes pour leur possibilité de gardes d’enfants.
Réponse :
Nous faisons passer le message pour régler ce problème.
Question :
A ce jour, on ne connaît pas les modalités du soutien qui sera fait pendant les vacances scolaires, cela ne doit pas être mise en place, encore une fois trop vite, dans la précipitation.
Réponse :
Nous avons dans notre académie encore au moins une semaine pour y travailler.
Question :
Par rapport aux inquiétudes des stagiaires profs, comment cela va-t-il se passer ?
Réponse :
Plusieurs points RH vont faire l’objet d’un arbitrage national, c’est une question de premier plan, comme aussi la campagne des rendez-vous de carrière. La titularisation et ces questions seront mises sur la table lundi 6 avril.
Question :
Pour le personnel qui garde les enfants volontairement, les personnes peuvent-elles avoir des tests de dépistages ? Si un collègue contractait la maladie, serait-elle considérée comme maladie professionnelle ?
Réponse :
Ces sujets relèvent de la Santé Publique.
Pour déclarer qu’une maladie est professionnelle, il faut le prouver.
Hors les personnes peuvent très bien contracter la maladie en travaillant comme en faisant les courses.
Il y aurait une expertise professionnelle comme pour tout autre maladie. Une enquête sera faite si des cas graves surviennent. Si les conclusions le permettent, cette maladie serait reconnue comme maladie professionnelle.
Les enfants gardés ne sont à priori pas malades et les gestes barrières doivent être observés ainsi que les conditions d’hygiène. Le rôle de l’employeur est de mettre le personnel dans des conditions de sécurité optimale.
Question du SUNDEP Solidaires :
Par rapport aux examens de cette année, comment pourra-t-on maintenir des conditions d’égalités avec le contrôle continu ?
Réponse :
Les conditions du Bac qui va arriver ne correspondent à la volonté d’aucun de nous. Nous ne sommes pas tous d’accord sur ce que devrait être le Bac, au vu des événements passés qui semblent lointains maintenant, mais quoiqu’il arrive le Bac doit se passer. Il y aura du pour ou du contre mais il faut faire un choix qui n’est pas évident.
Pour conclure, Madame la Rectrice transmet les remerciements du personnel de Santé. On constate aussi que les parents disent beaucoup de bien des enseignants qui se rendent compte de la difficulté du métier.
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